Article publié le 21/08/2008 Dernière mise à jour le 21/08/2008 à 08:25 TU
Le 8è régiment parachutiste, auquel appartenaient les soldats tués en Afghanistan lundi, défile lors du déplacement du président français Nicolas Sarkozy à Kaboul le 20 août.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Kaboul, Eric de Lavarène
Selon les informations qui circulent à Kaboul à propos de l’embuscade qui a coûté la vie, lundi, aux soldats français, des renforts seraient arrivés avec plusieurs heures de retard. Les combats, extrêmement violents, ont duré, presque dix heures et les militaires ont été rapidement à court de munitions.
Apparemment, il n’y aurait pas eu de reconnaissance aérienne avant leur patrouille dans une zone pourtant réputée dangereuse et certains renseignements sur le terrain étaient incomplets. Enfin, l’officier en charge de la troupe a été rapidement blessé et n’a donc pas pu donner des ordres à ses soldats.
Les militaires afghans indiquent de leur coté qu’ils ont eu affaire à des combattants islamistes, qui eux, connaissaient très bien ce terrain et que leurs armements sophistiqués proviendraient certainement du Pakistan. La plupart de ces militants qui opèrent dans cette région ont effectivement des liens avec les zones tribales pakistanaises.
Selon d'autres informations recueillies à Kaboul, les avions de l’Otan dépêchés sur place, se seraient trompés de cible, et quoi qu'il en soit, ne seraient pas parvenus à réduire les poches de talibans.
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