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France / Liban / Syrie

Bernard Kouchner à Beyrouth puis à Damas

par  RFI

Article publié le 25/08/2008 Dernière mise à jour le 25/08/2008 à 15:00 TU

Le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, mène aujourd'hui une visite au Liban et en Syrie. Cette visite est la première d'un membre du gouvernement depuis le gel des relations avec la Syrie, en février 2005, suite à l'assassinat de l'ancien Premier ministre du Liban, Rafic Hariri.

Le déplacement de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, marque une nouvelle étape dans la reprise des discussions avec la Syrie.(Photo : Reuters)

Le déplacement de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, marque une nouvelle étape dans la reprise des discussions avec la Syrie.
(Photo : Reuters)

Au Liban, Bernard Kouchner a rendez-vous avec le président Sleimane, le Premier ministre Siniora et le président du Parlement Nabih Berri. Avec eux, le chef de la diplomatie française va évoquer la mise en application de l'accord de Doha, signé en mai dernier, qui avait permis au Liban de sortir de la crise politique en élisant son chef de l'Etat.

Avec ses interlocuteurs libanais, Bernard Kouchner souhaite aussi parler du pari que la France a entamé en reprenant le dialogue avec la Syrie. Dans l'entourage du ministre des Affaires étrangères, on explique que la volonté de Damas de sortir de son isolement se mesure avant tout par les gestes du pouvoir syrien en faveur de la normalisation avec le Liban.


Préparer la visite de Nicolas Sarkozy

Une normalisation qui prend forme avec la question du tracé de la frontière entre les deux pays ou de l'échange d'ambassadeurs, promis par Damas, mais qui n'a pas encore été concrétisé. Il sera évidemment question de tout cela à Damas, lundi après-midi, lorsque Bernard Kouchner rencontrera le président Bachar al-Assad et le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moallem.

Le ministre français devra préparer la visite en Syrie du président français, Nicolas Sarkozy, prévue la semaine prochaine. Elle pourrait aussi permettre de faire avancer des situations sensibles, comme celles de ces neuf détenus politiques syriens dont la France a établi la liste il y a quelques semaines. Deux sont déjà sortis de prison.