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Thaïlande

Ce n'est pas gagné pour Samak Sundaravej

Article publié le 10/09/2008 Dernière mise à jour le 10/09/2008 à 11:57 TU

Le Premier ministre thailandais Samak Sundaravej.(Photo : Reuters)

Le Premier ministre thailandais Samak Sundaravej.
(Photo : Reuters)

Le Premier ministre Samak Sundaravej limogé pour violation de la Constitution se trouve en position difficile. Il comptait se présenter devant l’Assemblée pour être réélu à la tête du gouvernement. Mais son parti politique semble réticent à le soutenir et des tractations avec les autres partis sont en cours.

Avec notre correspondant à Bangkok, Arnaud Dubus

Le soutien pour que Samak reprenne son poste de Premier ministre s’effrite. Non seulement, des poids lourds de la coalition gouvernementale indiquent qu’ils ne le choisiront pas lors du vote à l’Assemblée nationale, en principe vendredi. Mais une centaine de membres de son propre parti estiment que d’autres feraient mieux l’affaire, la réélection de Samak risquant de catalyser l’opposition de la société civile.

Même s’il n’est pas désigné par son parti, le Parti du pouvoir du peuple (PPP), Samak peut encore se présenter devant l’Assemblée à condition d’avoir le soutien de 96 députés. Mais ses chances de succès seraient infimes.

Qui d’autre alors ? Les tractations entre les divers partis de la coalition gouvernementale battent leur plein. Le plus probable est que l’accord se fasse sur un des autres leaders du Parti du pouvoir du peuple qui domine l’Assemblée, soit le ministre des Finances Surapong Suebwonglee, soit le ministre de la Justice Sompong Amornwiwat.

L’option d’un gouvernement d’union nationale avec le Parti démocrate, la principale formation de l’opposition, n’est toutefois pas exclue. Et Abhisit Vejjajiva, le leader de ce parti, a déclaré qu’il était prêt à prendre la tête du gouvernement.