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Israël

Elections primaires au sein de Kadima

Article publié le 17/09/2008 Dernière mise à jour le 17/09/2008 à 02:36 TU

Le ministre israélien des Transports Shaul Mofaz et la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni.(Montage : RFI)

Le ministre israélien des Transports Shaul Mofaz et la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni.
(Montage : RFI)

Plus de 70 mille militants du parti Kadima sont appelés ce mercredi à choisir un successeur à Ehud Olmert. Soupçonné d'être impliqué dans plusieurs affaires de corruption, le Premier ministre a promis de démissionner de ses fonctions à l'issue de ce scrutin. Quatre candidats sont en lice mais seulement Shaul Mofaz et Tzipi Livni ont une chance de prendre la tête de la formation centriste.

Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet

Convoquer ces élections primaires n'a pas été une mince affaire. Il aura fallu la pression conjuguée de membres du parti et des partenaires de la coalition gouvernementale pour contraindre Ehud Olmert à organiser sa succession à la tête de Kadima.

Sous pression, impliqué dans de multiples affaires de corruption et de fraude, le Premier ministre s'est également engagé à démissionner dès que son successeur sera désigné. Quatre candidats se disputent les voix d'environ 73 milles adhérents, mais seulement deux ont une chance de prendre la tête de la formation centriste créée par Ariel Sharon.

Madame Main propre contre Monsieur Sécurité

La principale bataille oppose deux ministres sans grand charisme, celui des Affaires étrangères contre celui des Transports. Tzipi Livni contre Shaul Mofaz. Une ancienne du Mossad contre un ancien général de l'armée. Pour la presse, c'est aussi Madame Main propre contre Monsieur Sécurité. Si la première a pour l'instant les faveurs des sondages, le deuxième a la capacité de rallier toutes les voix des syndicats et peut créer la surprise.

Un deuxième tour de scrutin sera donc peut-être nécessaire. Mais dans le cas où Kadima parvienne à se donner un nouveau chef d'ici ce soir, et quel que soit le vainqueur, il faudra encore des semaines de négociations pour former une nouvelle coalition gouvernementale.

Pendant ce temps, les pourparlers avec les Palestiniens, avec la Syrie, mais aussi ceux pour libérer le soldat Shalit, resteront au point mort.

A écouter

Emmanuel Halperin

Journaliste à la télévision israélienne

« Que ce soit Mofaz ou Livni, ce sera la même politique que celle d'Olmert, c'est-à-dire celle de tentatives modestes, d'approximation, de tâtonnement. »

17/09/2008

Livni et Mofaz, pas si différents

« Ce sont deux personnalités politiques à la fois très différentes et semblables qui vont se disputer les voix des militants. »

17/09/2008