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Tchad / Centrafrique / UE

La succession annoncée de l'Eufor

par  RFI

Article publié le 18/09/2008 Dernière mise à jour le 18/09/2008 à 16:42 TU

L'Eufor, la force européenne chargée de protéger les réfugiés et déplacés à l'est du Tchad et au nord de la Centrafrique, le long de la frontière avec le Darfour, a effectué la moitié de son mandat. Il expire en mars prochain et déjà, on réfléchit à ce qui pourrait lui succéder.

Soldats français de l'Eufor en patrouille le 28 juin 2008 à Farchana dans l'est tchadien.(Photo : AFP)

Soldats français de l'Eufor en patrouille le 28 juin 2008 à Farchana dans l'est tchadien.
(Photo : AFP)


On appelle cela un « mid-term review », autrement dit un bilan de l'opération en forme de premier état des lieux, après six mois d'exercice assorti des recommandations sur l'après-Eufor. Depuis le début, on sait que le mandat de la force européenne prendra fin à la mi-mars 2009 : il n'est pas prévu de le prolonger - certains des 18 pays contributeurs ayant conditionné leur participation à un cadrage très contraignant en termes de délai, de zone d'action, de mission et de règles d'engagement.

Mais pas question de simplement « fermer » l'opération : il y a un savoir-faire, des relations avec la population, les réfugiés, les Ong, des installations, des canaux de ravitaillement, en somme tout un environnement qui devrait pouvoir profiter aux successeurs.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans un rapport au Conseil de sécurité, rappelle que le niveau d'insécurité et d'instabilité reste fort, notamment au Tchad, et lance donc un premier appel pour la mobilisation de 6 000 casques bleus qui remplaceraient à terme les 3 300 hommes de l'actuelle Eufor. La future force, qui absorberait l'actuelle Minurcat, serait moins militaire que l'Eufor, et plus axée sur la lutte contre le banditisme et la criminalité.