par RFI
Article publié le 19/10/2008 Dernière mise à jour le 20/10/2008 à 06:44 TU
Le nouveau directeur général de la Caisse d'Epargne Alain Lemaire (g), le président du conseil de surveillance Yves Hubert (c) et le nouveau président du directoire Bernard Comolet, le 19 octobre à Paris.
(Photo : AFP)
Le départ le plus marquant est celui de Charles Milhaud, président du directoire de la banque. Agé de 65 ans, il a fait toute sa carrière au sein des Caisses d'Epargne, soit 45 années passées à travailler pour l'Ecureuil, symbole de la banque de dépôt à la française, devenue une banque universelle regroupant tous les secteurs du monde bancaire.
Charles Milhaud, président de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne, à son arrivée à l'Elysée le 14 octobre 2008.
(Photo : Reuters)
Entré en 1964 à la Caisse d'épargne de Sète, Charles Milhaud devient directeur trois ans plus tard. Il ne cessera ensuite de gravir les échelons. Son mandat devait s'achever en décembre 2009, dans un peu plus d'un an.
Le directeur général des Caisses d'Epargne, Nicolas Mérindol, et Julien Carmona, en charge des Finances et des Risques, ont eux aussi démissionné. Ces derniers étaient déjà critiqués par certains pour avoir mis en oeuvre une stratégie de développement qui s'est révélée coûteuse pour le groupe, notamment via la banque d'investissement des Caisses d'Epargne, Natixis, qui a perdu en moins de deux ans près de 90% de sa valeur.
Au-delà de la perte de 600 millions d'euros par des traders de la banque, ce sont peut-être les récents choix de développement de la direction qui ont été sanctionnés.
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« Cela prouve en effet qu'il y a d'énormes progrès à faire dans la gestion des risques. »
19/10/2008