Article publié le 07/11/2008 Dernière mise à jour le 07/11/2008 à 12:33 TU
Avec notre correspondant à Pekin, Marc Lebeaupin
Avant même cette première phase de négociation, la première depuis la fin des Jeux olympiques, le Dalaï Lama avait reconnu qu'il n'avait plus d'espoir, que son approche modérée avait échoué, que cette série de négociations décidées à la suite des émeutes du mois de mars n'avait finalement servi à rien.
Partant de ce principe, le chef spirituel tibétain a donc confirmé, en début de semaine, sa volonté de se retirer complètement : « En tant qu'homme, j'ai le droit de prendre ma retraite », a-t-il déclaré. Volonté réelle ou bien mise en garde à l'adresse de la Chine ? Ce qui ressemble à un dernier coup de poker du responsable religieux ne semble pas avoir ébranlé la détermination de la Chine.
Hier, un des responsables du Parti communiste a de nouveau affirmé que la porte vers l'indépendance, ou une indépendance voilée du Tibet, n'a jamais et ne sera jamais ouverte. Une déclaration sans appel. Les négociateurs tibétains, qui avaient défendu l'idée d'une autonomie du Tibet, vont maintenant se retrouver à Dharamsala où va se dérouler, avant la fin du mois, une grande réunion des Tibétains en exil au cours de laquelle le Dalaï Lama pourrait se mettre en retrait et transmettre son pouvoir à une autorité politique.
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