par RFI
Article publié le 16/11/2008 Dernière mise à jour le 16/11/2008 à 22:41 TU
La frégate russe Neoustrachimy a empêché, au large des côtes somaliennes, l'abordage d'un navire battant pavillon saoudien.
(Photo : DR)
La piraterie reste une activité florissante dans les eaux du golfe d'Aden. Pour l'équipage du Stolt Valor, un chimiquier japonais, c'est enfin l'heure du retour à la maison. Les 22 marins à bord, en majorité indiens, qui avaient été capturés il y a deux mois. Ils ont enfin retrouvé la liberté ce dimanche, une fois leur rançon acquittée.
En effet, 1,1 million de dollars ( 870 000 euros) auraient été versés, d'après le programme d'assistance aux navigateurs en Afrique de l'Est (East Africa Seafarers Assistance Programme). De son côté, l'Union nationale des marins indiens (NUSI) refuse de confirmer ce montant.
En revanche, pour les 23 membres de l’équipage qui se trouvaient à bord d'un autre navire japonais, le Chemstar Venus, la détention commence tout juste. Leur bateau a été arraisonné ce week-end. L'équipage va rejoindre la centaine d'otages détenus par les pirates somaliens et qui attendent parfois des mois l'issue des négociations menées avec les armateurs des bateaux.
Et puis il y a ceux qui l'ont échappé belle ce week-end. C'est le cas d'un navire battant pavillon saoudien, le Rabia. Il a échappé aux pirates grâce à l'intervention du Neoustrachimy (l’Intrépide), un patrouilleur russe, qui croisait non loin de là.
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