par RFI
Article publié le 22/11/2008 Dernière mise à jour le 22/11/2008 à 06:48 TU
Ouverture de la réunion d'Addis-Abeba (Ethiopie), au siège de l'Union africaine le 21 novembre.
(Photo : © African union)
C'est une petite victoire pour la junte mauritanienne. Après les deux ultimatums de l'Union africaine du 6 octobre et de l'Union européenne le 20 novembre, la Mauritanie échappe une nouvelle fois aux sanctions et bénéficie d'un répit pour répondre aux exigences de la communauté internationale.
Pour l'UA et l'UE, les coups d'Etat sont inacceptables. Mais le dialogue ne doit pas être pour autant rompu avec les militaires mauritaniens. Le ministre français des Affaires étrangères s'est déclaré contre des sanctions qui pénaliseraient la population, mais n'a pas exclu néanmoins des sanctions individuelles, au niveau européen.
Aujourd'hui, la priorité des partenaires de la Mauritanie est de se rendre sur place dans les prochains jours. Une délégation de haut niveau conduite par l'Union africaine envisage d'aller rencontrer le président déchu et celui qui est aujourd'hui dans son fauteuil, le général Ould Abdelaziz. Un objectif : trouver une solution de sortie de crise qui soit pacifique et consensuelle. Après cette mission, la communauté internationale se retrouvera le 12 décembre à Bruxelles, pour faire un nouveau point sur ce dossier mauritanien.
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