par RFI
Article publié le 29/11/2008 Dernière mise à jour le 29/11/2008 à 04:47 TU
Le président zimbabwéen, Robert Mugabe (g) et le chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai (d).
(Photos : Reuters / Montage : RFI)
« Les problèmes qui restent à régler ne devraient pas prendre beaucoup d'énergie et de temps », a estimé le porte-parole du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), Nelson Chamisa, après l'annonce de l'accord pour la création du poste de Premier ministre. Mais de nombreuses questions restent en suspens et jusqu'ici, les deux partis ne sont jamais parvenus à s'entendre sur l'attribution des ministères clés.
Ce projet d'amendement de la Constitution doit maintenant être soumis au médiateur Thabo Mbeki. Mais les relations exécrables entre le chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai et l'ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, ont mis un coup d'arrêt aux négociations. Le leader de l'opposition a réclamé la nomination d'un nouveau médiateur, estimant que Thabo Mbeki a une attitude conciliante avec la Zanu-PF.
Par ces accusations, Morgan Tsvangirai répondait à une lettre toute aussi virulente de Thabo Mbeki, publiée hier dans le quotidien sud-africain The Star, dans laquelle il dit ne pas apprécier les remarques de Morgan Tsvangirai sur le manque de courage des leaders d'Afrique australe auxquels il reproche de ne pas faire pression sur Robert Mugabe.
Leader de l'opposition zimbabwéenne
« En réalité, Monsieur Mbeki sait très bien que sans la maturité et l'engagement du MDC à dialoguer de façon pacifique, notre pays serait en flamme. »
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