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Etats-Unis

Barack Obama présente sa ligne diplomatique

Article publié le 07/12/2008 Dernière mise à jour le 07/12/2008 à 21:04 TU

Barack Obama n'entrera en fonction que le 20 janvier à la tête des Etats-Unis. Cependant, le futur président américain multiplie les déclarations. Après avoir annoncé les grandes lignes de son plan de relance économique, il s'est exprimé dimanche sur la diplomatie. Sa nouvelle politique se veut un virage, notamment vis-à-vis de l'Iran, mais aussi de l'Irak et de l'Afghanistan.

Barack Obama, lors de son premier grand entretien télévisé consacré à la diplomatie, sur la chaîne de télévision NBC, le 7 décembre 2008.(Photo : Reuters)

Barack Obama, lors de son premier grand entretien télévisé consacré à la diplomatie, sur la chaîne de télévision NBC, le 7 décembre 2008.
(Photo : Reuters)


Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

« J'entends mettre fin à cette guerre de façon responsable, réfléchie, mais décisive », a déclaré Barack Obama à propos de l'Irak. Son premier acte de président sera de demander à ses conseillers militaires un plan de retrait.

Le président élu veut mettre l'accent surtout sur l'Afghanistan, où il est prêt à envoyer plus de soldats, mais il veut une meilleure coordination avec les alliés de l'Otan et une diplomatie plus efficace. Le succès dépend, selon lui, tout comme en Irak, de l'amélioration de la vie quotidienne de la population afghane.

« Les Etats-Unis ne veulent pas être des occupants. Ils veulent seulement s'assurer que l'Afghanistan ne sera pas une base pour lancer des attaques terroristes contre eux », a expliqué Barack Obama.

Pour l'Iran, il souhaite des négociations directes, mais musclées. Le nucléaire et la menace contre Israël sont inacceptables. S'ils y renoncent, les Iraniens réintégreront la famille des nations et ils en toucheront les bénéfices économiques.

Si Barack Obama veut bien coopérer avec la Russie dans le domaine de la non-prolifération et du terrorisme, il s'inquiète du ton militariste de Moscou.

Interrogé à la fin de l'entretien sur la promesse qu'il avait faite à son épouse d'arrêter de fumer, le président élu a reconnu qu'il avait eu quelques défaillances, mais la Maison Blanche étant zone non fumeur, il a promis de ne pas enfreindre la règle.