par RFI
Article publié le 25/12/2008 Dernière mise à jour le 25/12/2008 à 04:40 TU
Ce sont les Portugais qui ont lancé l'idée pour aider Barack Obama à tenir ses promesses. La fermeture de Guantanamo pose un problème difficile à résoudre : que faire des 250 détenus qui y séjournent.
Luis Amado, le ministre portugais des Affaires étrangères, a fait savoir que son pays était prêt à aider le nouveau gouvernement américain. Le gouvernement allemand n'exclut pas non plus d'accueillir des détenus de Guantanamo, mais uniquement dans le cadre d'une action concertée avec les autres pays de l'Union européenne.
Responsabilité
Plusieurs pays ont d’ors et déjà dit non. Les Pays-Bas n'accueilleront pas de prisonniers de Guantanamo. « S'ils ne doivent plus être jugés mais ne peuvent pas rentrer dans leur pays, c'est avant tout de la responsabilité du pays qui les a arrêtés et les a mis en prison, les Etats-Unis », a déclaré le porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères.
« Les Etats-Unis ont la responsabilité de leurs prisonniers », disent les Suédois, et quant au Danemark, il refuse de recevoir des prisonniers qui représentent « une menace sécuritaire potentielle ».
En images
A lire également