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Etats-Unis / Israël

George Bush « comprend » qu'Israël agisse pour se défendre

Article publié le 30/12/2008 Dernière mise à jour le 30/12/2008 à 01:02 TU

Le drapeau américain piétiné lors d'une manifestation à Amman, le 29 décembre 2008.(Photo : Reuters)

Le drapeau américain piétiné lors d'une manifestation à Amman, le 29 décembre 2008.
(Photo : Reuters)

Trois jours après le début des raids israéliens contre Gaza, le président américain via un de ses porte-parole a expliqué qu'il tenait le Hamas pour « responsable » et qu'il comprenait la position d'Israël. Au Proche Orient, des drapeaux israéliens et américains ont été piétinés ou brûlés comme en Jordanie ou au Liban ; en Europe plusieurs manifestations ont eu lieu à Londres, Paris ou Athènes, où un drapeau américain a été brûlé. Mardi soir, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se réunissent en urgence à Paris.

Avec notre correspondante à Washington, Donaig le Du

George Bush, en vacances dans son ranch du Texas, a laissé la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice à la manœuvre. Celle-ci a donc multiplié les consultations par téléphone, afin de tenter de favoriser le rétablissement d’un cessez-le-feu. Mais sur le fond, le soutien des Etats-Unis à Israël reste sans faille. « Nous comprenons qu’Israël doive agir pour se défendre », a expliqué l’un des porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, en rendant le Hamas responsable de la situation actuelle, « le Hamas doit cesser ses tirs de roquettes sur Israël et accepter d'observer un cessez-le-feu viable et durable pour que les violences actuelles s'arrêtent, c'est ce à quoi doivent oeuvrer toutes les parties, c'est ce à quoi oeuvrent les Etats-Unis »

La Maison Blanche se dit aussi inquiète de la situation humanitaire à Gaza, et en appelle à toutes les parties pour qu’elles laissent passer les ravitaillements alimentaires et médicaux.

Le président élu Barack Obama garde pour sa part un silence prudent sur le dossier. Il n’y a qu’un seul président, et c’est George Bush qui parle au nom des Etats-Unis jusqu’au 20 janvier, a expliqué l’un de ses proches collaborateurs.