par RFI
Article publié le 17/01/2009 Dernière mise à jour le 17/01/2009 à 18:38 TU
Mohamad Abdul Wahid Endut, un des candidats du Parti islamique pan-malaisien, savoure sa victoire dans les rues de Kuala Terengganu, le 17 janvier 2009.
(Photo : Reuters)
Si l'élection partielle qui avait lieu ce samedi dans l'Etat de Terengganu, au nord-est de la Malaisie, était ainsi regardée comme un test crucial, c'est parce que le gouvernement se trouve dans une période transitoire.
L'UMNO, l'Organisation nationale unifiée malaise, le principal parti de la coalition au pouvoir, qui domine la vie politique malaise depuis un demi-siècle, voulait retremper là sa légitimité, après un grave revers l'an dernier.
Les élections législatives de mars 2008 se sont en effet soldées pour l'UMNO par les pires résultats de son histoire, une partie de son électorat traditionnel, les musulmans malais, ayant fait défection attirés par le programme islamiste du PAS.
Réagissant à ce revers massif de 2008, le Premier ministre Abdullah Ahmad Badawi a annoncé son départ ; il doit être remplacé en mars par son numéro deux, Najib Razak. L'UMNO attendait du scrutin partiel de samedi une approbation de sa stratégie, qui n'est finalement pas venue.
Le siège perdu ne suffira pas à menacer la majorité autour de l'UMNO au Parlement. Mais il confirme les progrès dans les urnes de l'alliance de l'opposition dont le PAS n'est qu'une composante. L’alliance de l’opposition est conduite par Anwar Ibrahim qui, autrefois écarté du pouvoir sous l'accusation de sodomie, aspire à prendre sa revanche.
09/03/2008 à 00:36 TU