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Zimbabwe

Nouvel échec des pourparlers

par  RFI

Article publié le 19/01/2009 Dernière mise à jour le 20/01/2009 à 06:14 TU

C'est toujours l'impasse au Zimbabwe. Morgan Tsvangirai et Robert Mugabe se sont quittés mardi sur un nouvel échec. Le pouvoir et l'opposition ne s'entendent toujours pas sur la répartition des postes clefs du gouvernement d'union nationale. C'est aussi un échec pour la SADC, la Communauté de développement d'Afrique australe qui avait organisé le rendez-vous et qui avait dépêché les présidents d'Afrique du Sud et du Mozambique. Néanmoins, les fils ne sont pas rompus et un sommet extraordinaire de la SADC aura lieu le 26 janvier.

Le leader du MDC, Morgan Tsvangirai (d) et le président zimbabwéen Robert Mugabe (g), le 19 janvier 2009.(Photo : Montage RFI/ Reuters )

Le leader du MDC, Morgan Tsvangirai (d) et le président zimbabwéen Robert Mugabe (g), le 19 janvier 2009.
(Photo : Montage RFI/ Reuters )

« C’était la journée la plus sombre de notre vie », a déclaré, dépité, Morgan Tsvangirai, à l’issue des négociations marathon. « Nous espérions aboutir à un accord et apaiser les difficultés des Zimbabwéens, il n’en est rien », a regretté le chef de file du MDC, le Mouvement pour le changement démocratique.

« Malgré douze heures de pourparlers, le sommet n’a pas été concluant », c’est le secrétaire  exécutif de la SADC, Thomas Salomao, qui l’a annoncé dans la nuit aux journalistes à l’hôtel Rainbow Towers de Harare.

Ce n’est pas une surprise tant les positions de Mugabe et Tsvangirai semblaient inconciliables. En revanche, un nouveau rendez-vous a été pris et c’est surprenant, car Mugabe et Tsvangirai avaient  tout deux déclaré  qu’« il fallait enterrer définitivement le projet de gouvernement d’union en cas d’échec ». Décidément les sommets de la dernière chance ne cessent de s’enchaîner pour de biens maigres résultats ; il y va peut être de la crédibilité de la SADC.

La nouvelle rencontre entre les protagonistes est fixée au 26 janvier. Le président sud-africain Kgalema Motlanthe et son homologue mozambicain Armando Guebuza souhaitent probablement pouvoir rendre compte d’avancées sur le dossier zimbabwéen devant leurs pairs lors du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba début février.