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France / Chine

Amorce de réconciliation

Article publié le 23/01/2009 Dernière mise à jour le 23/01/2009 à 07:31 TU

Une bannière contre Nicolas Sarkozy devant le Carrefour de Chongqinq, le 8 décembre 2008.( Photo : Reuters )

Une bannière contre Nicolas Sarkozy devant le Carrefour de Chongqinq, le 8 décembre 2008.
( Photo : Reuters )

Deux mois après la rencontre du président Nicolas Sarkozy avec le chef spirituel des Tibétains, le Dalaï Lama, de part et d'autre, le climat semble se dégeler. A Paris, Frédéric Desagneaux, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré que la France souhaitait l'apaisement des relations avec la Chine. Dans le même temps, à Pékin, le ton a changé vis-à-vis de la France : la Chine est prête, elle aussi, à travailler pour améliorer les relations entre les deux pays.

Avec notre correspondant à Pékin, Marc Lebeaupin

Le temps des invectives et des rendez-vous manqués entre Paris et Pékin semble bien dépassé. Il aura fallu pour cela attendre près de deux mois depuis l'annulation par la Chine du sommet sino-européen de Lyon et de la rencontre prévue entre dirigeants chinois et français.

« Ce sommet a été reporté, mais cela ne signifie pas qu'il a été annulé », a déclaré jeudi, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères. C'est la première fois que Pékin envisage de nouveau la tenue de ce sommet. « Nous sommes prêts à envisager l'endroit et la date du prochain sommet », a ajouté le ministre.

L’intérêt des deux pays

Des propos beaucoup plus conciliants, même si bien sûr le gouvernement chinois continue d'affirmer qu'il n'est pas responsable des difficultés actuelles. Wu Hongbo, le vice-ministre des Affaires étrangères, a tout de même déclaré que l'amélioration des relations était dans l'intérêt des deux pays.

Un changement de discours qui n’est peut-être pas étranger aux difficultés actuelles de la Chine, qui n’a pas envie de se couper de l’Europe, surtout après l’arrivée d’une nouvelle administration américaine beaucoup plus intransigeante vis-à-vis de la Chine.

Pas d’engagement précis pour l’instant de part et d’autre. Mais on signale tout de même l’arrivée très prochaine à Pékin de Jean-Pierre Raffarin, au début du mois de février. L’ancien Premier ministre avait déjà contribué l’année dernière à l’apaisement de première crise entre Paris et Pékin.