par Maud Czaja
Article publié le 23/01/2009 Dernière mise à jour le 24/01/2009 à 07:21 TU
Les 27 n’arriveront sans doute pas à se mettre d’accord lundi lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères. Leur objectif sera avant tout de tenter de définir les conditions dans lesquelles les détenus pourraient être accueillis dans l’Union européenne car, une fois entrés, ils peuvent librement circuler dans l’espace Schengen. Rien ne presse pour l’instant, l’accueil des prisonniers de Guantanamo n’est pas attendu dans l’immédiat. « Si d'une façon ou d'une autre nous pouvons contribuer à ce que la décision soit prise le plus rapidement possible, nous essaierons d'aider », a précisé le diplomate en chef de l'UE, Javier Solana.
Un premier test pour l’Union européenne
Cependant, cette question est un premier test pour les Européens. Pendant les huit années de mandat Bush, les 27 se sont toujours plaints de leur relation avec les Etats-Unis. L’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche est donc synonyme de nouveau départ mais cet enthousiasme pourrait être de courte durée.
La popularité de Barack Obama fait qu’il sera difficile de refuser certaines de ses demandes, la marge de manœuvre des Européens est donc bien plus réduite qu’au temps de l'administration Bush. Et après le dossier sensible de Guantanamo, arrivera celui de l’Afghanistan. Le président américain devrait réclamer de nouvelles troupes or, d’après un dernier sondage publié par The Financial Times, les populations européennes y sont en très large majorité opposées.
A lire également
25/12/2008 à 04:40 TU