Article publié le 27/01/2009 Dernière mise à jour le 28/01/2009 à 03:26 TU
Macky Sall remercie le directoire politique de son parti, l’APR Yaakaar, à Dakar au Sénégal, le 26 janvier 2009.
( Photo : Laurent Correau /RFI )
Le texte diffusé hier soir dans les rédactions est laconique, mais il lance d’ores et déjà des accusations très graves. « Les services du ministère de l'Intérieur, peut-on y lire, ont recueilli des informations faisant état de l’existence d’un réseau de blanchiment d’argent sale impliquant messieurs Macky Sall, ancien président de l’Assemblée nationale et Abdoulaye Sall, de nationalité sénégalaise résidant au Gabon. » Le communiqué du ministère de l’intérieur explique que dans le cadre de l’enquête, des correspondances avec un chef d’Etat africain ont été interceptées, et que ces correspondances laissent penser que les fonds incriminés viendraient de lui.
Les cadres du parti de Macky Sall, l’APR Yaakaar, plusieurs personnalités politiques, des militants et un groupe d’une dizaine d’avocats se sont aussitôt retrouvés au domicile de l’ancien Premier ministre. Et ce sont eux qui ont répondu en son nom en toute fin de soirée. Selon le directoire politique de l’APR-Yaakaar, « il ne s’agit là que d’une vaine tentative de liquidation du président Macky Sall et de l’APR, par l’instrumentalisation de l’administration et de la justice du Sénégal » Le collectif d’avocats, de son côté, affirme que « rien dans le dossier (…) n’établit l’existence de fonds, encore moins de fonds à blanchir. »
« Macky Sall ne riposte pas lui-même au communiqué du ministère de l’Intérieur. C’est le porte-parole de son parti l’APR Yaakaar, Seydou Guèye, qui s’exprime au nom du directoire politique du parti. »
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