Article publié le 07/02/2009 Dernière mise à jour le 07/02/2009 à 07:33 TU
L'ancien secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger, le vice-Premier ministre russe Serguei Ivanov et l'organisateur de la Conférence sur la sécurité de Munich, Wolfgang Ischinger, à l'ouverture, le 6 février 2009.
( Photo: Lennart Press/ AFP )
Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Un journal allemand l’a qualifié de « petit Messie », le « grand Messie » Barack Obama étant, lui, resté à la maison. Mais nul ne doute que son vice-président Joe Biden est très attendu à Munich. Il y prononcera le premier grand discours de politique étrangère de l’ère Obama, qui devrait mettre l’accent sur le multilatéralisme et trancher avec le ton de l’administration Bush. Il préparera également le déplacement de son patron, Barack Obama, début avril, pour les sommets du G20 et de l’OTAN. Jamais la délégation américaine n’a été aussi importante et de haut niveau : la conférence sur la sécurité de Munich est devenue un rendez-vous incontournable.
L’intérêt est d’autant plus grand cette année que la décrispation et le dialogue paraissent à l’ordre du jour, c’est le cas également entre les Etats-Unis et la Russie, comme entre la Russie et l'OTAN. Joe Biden aura de nombreux tête à tête à Munich, et rencontrera le vice-Premier ministre russe Ivanov dimanche.
Hormis la visite très attendue de Joe Biden, la prestation commune de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel constitue l’autre temps fort de cette journée de samedi, après leur appel commun publié, cette semaine, en faveur d’une Europe de la défense, plus forte.
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