Article publié le 14/02/2009 Dernière mise à jour le 15/02/2009 à 02:53 TU
Marc Ravalomanana, le président malgache lors d’un rassemblement avec ses partisans au stade municipal de Mahamasima à Antananarivo, le 14 février 2009.
(Photo : AFP)
Le stade était plein, les tribunes et une bonne partie de la pelouse également. Le président Marc Ravalomanana est venu pour la première fois s’adresser à la foule depuis le début de la crise. Il a fait un discours plutôt serein malgré la ferveur de ses partisans qui le pressaient d’arrêter Andry Rajoelina, le maire qui le défie actuellement.
Le président malgache a préféré parler de malentendus qui minent actuellement le pays. Il a appelé au dialogue « pour que Madagascar reprenne sa marche en avant ». Mais il n’a pas précisé non plus avec qui il fallait parler alors qu'un dialogue entre les deux principaux protagonistes de la crise semble improbable dans l’immédiat. Et il a encore ajouté qu’il « écoutait tout ce qui se disait actuellement ». Un petit signe d’ouverture pour quelqu’un que l’on dit imperméable à toute critique ou toute remise en question.Les deux rassemblements se sont dispersés ensuite dans le calme même si les partisans des deux camps se sont croisés inévitablement au centre ville. Quelques invectives ont bien été lancées ça et là, mais les forces de l’ordre se sont vite interposées. En fin d'après-midi la situation semblait sous contrôle.
« Encadrées par d'importantes forces de police, les deux manifestations se sont déroulées dans le calme, à Tananarive. »
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