par RFI (avec AFP)
Article publié le 20/02/2009 Dernière mise à jour le 21/02/2009 à 02:35 TU
Les négociations entre le collectif de grève LKP, le patronat et l’Etat ont repris vendredi après-midi à 16h00 (21h00 à Paris), alors qu’une grève générale paralyse l’île depuis le 20 janvier. Le préfet, Nicolas Desforges, venu de Basse-Terre, et les médiateurs envoyés par le gouvernement, se sont retrouvés autour de la table avec Elie Domota, porte-parole du LKP. Au cœur des négociations, la hausse de 200 euros pour les bas salaires réclamée par les syndicalistes.
Les négociations entre le collectif LKP et le patronat ont repris le 20 février.
(Photo: AFP / archives)
Elie Domota a déclaré qu’il se rendait aux négociations salariales tout en affirmant que c’était « pour trouver un accord sur la base du préaccord du 8 février », lequel prévoyait, selon le collectif de grévistes, une hausse de 200 euros pour les bas salaires, compensée par un allègement des charges patronales à hauteur de 108 millions d’euros, à la charge de l'Etat.
Au palais de la Mutualité, le QG du collectif de grève, Elie Domota a affirmé par ailleurs que les états-généraux, annoncés jeudi par le président Nicolas Sarkozy, étaient des « grand-messes qui laissent circonspects ».
« Il y a matière à avancer »
Le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Yves Jégo, a assuré vendredi soir sur la chaîne télévisée France O, « qu’il y a matière dans les propositions des médiateurs à avancer », concernant la question des bas salaires en Guadeloupe.
Yves Jégo en a appelé à la responsabilité du patronat pour « formater une offre d’augmentation de salaire, là où c’est possible. L’Etat et les collectivités ont mis beaucoup de moyens sur la table, mais ce n’est pas à nous de finaliser tout cela », a déclaré le secrétaire d’Etat.
Yves Jégo qui participait vendredi après-midi à Matignon, à Paris, à une réunion de ministres sur l’Outre-mer, a évoqué la possibilité d’une « deuxième loi », si besoin, pour résoudre « les problèmes structurels », après un projet de loi de développement économique qui va être examiné en urgence, le 10 mars au Sénat.
Porte-parole du LKP
« Les patrons font des propositions qui varient entre 50 et 70 euros. On leur a fait bien comprendre que nous sommes loin du compte »
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