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Algérie

La très visible et très présente candidature Bouteflika

par  RFI

Article publié le 27/03/2009 Dernière mise à jour le 27/03/2009 à 09:39 TU

« L'Algérie t'appelle et le peuple te choisit » peut-on lire sur ce panneau.  Le président Abdelaziz Bouteflika est candidat à un 3e mandat et c'est le grand favori du scrutin du 9 avril.( Photo : Zohra Bensemra / Reuters )

« L'Algérie t'appelle et le peuple te choisit » peut-on lire sur ce panneau. Le président Abdelaziz Bouteflika est candidat à un 3e mandat et c'est le grand favori du scrutin du 9 avril.
( Photo : Zohra Bensemra / Reuters )

Première semaine de campagne électorale pour l’élection présidentielle du 9 avril prochain. Les six candidats enchaînent meeting sur meeting et rencontres de proximité. Tous mènent campagne à un rythme soutenu en sillonnant le pays, où ils rencontrent un écho inégal. La candidature du président Abdelaziz Bouteflika sort largement du lot, tant par sa présence que par les grands moyens que ses partisans déploient, de quoi susciter la critique de ses concurrents. 

Les cinq candidats engagés dans la course à la succession d’Abdelaziz Bouteflika se plaignent des importants moyens de communication et de logistique dont il dispose et qui, à leurs yeux, rendent la compétition inégale.

Tout en ignorant ces critiques, le président-candidat a lancé une série de promesses dont la création de 3 millions d’emplois, l’augmentation du salaire minimum et un programme de développement spécial pour la région de Bejaia.

Abdelaziz Bouteflika anime des rassemblements ou des rencontres de proximité, à raisons de deux villes par jour ; et les membres de l’alliance présidentielle font également campagne pour lui dans d’autres villes.

C’est à un rythme presque similaire que la trotskiste Louisa Hanoune sillonne le pays en prônant notamment la dissolution du Parlement et l’élection d’une Assemblée constituante.

Djahid Younsi, qui réfute le qualificatif d’islamiste, a invité Bouteflika à un débat télévisé. Moussa Touati, Mohamed Saïd et Fawzi Rebaïne passent le régime au pouvoir à la moulinette sans pour autant drainer les foules.

Et, au bout de cette première semaine de campagne, ce constat : les six candidats n’ont pas cessé d’appeler à une participation massive, tout en dénonçant les partisans du boycott.