Article publié le 30/03/2009 Dernière mise à jour le 30/03/2009 à 04:27 TU
Abdelaziz Bouteflika lors d'une rencontre avec la population à Tamanrasset (extrême sud), dans le cadre sa campagne électorale pour la présidentielle, le 28 mars 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Alger, Amar Ben Salem
Le thème de la poursuite de la politique de réconciliation nationale est récurrent dans ses discours électoraux. Mais, c’est la première fois qu’il évoque l’éventualité d’une amnistie générale en faveur des islamistes armés.
Le président-candidat Abdelaziz Bouteflika l’a toutefois conditionnée par une reddition définitive et la consultation du peuple. Elle « ne peut se faire sans prendre en considération la volonté et la dignité du peuple », a-t-il précisé.
Lutte contre le terrorisme
En même temps, Abdelaziz Bouteflika a réaffirmé sa détermination à aller jusqu’au bout dans la lutte contre le terrorisme. Pour l’instant, rien ne semble convaincre les salafistes armés algériens, qui ont prêté une allégeance symbolique à al-Qaïda, de renoncer à la violence.
Ces derniers jours, ils ont notamment tué un officier de l’armée et attaqué un commissariat dans la région de Tizi Ouzou. L’armée, qui les traque dans les maquis, a abattu six d’entre eux et saisi un lot d’armes dans la région de Boumerdés.
Six autres terroristes ont été abattus dans la commune de Bougara, au sud d’Alger. Depuis le début de l’année, c’est la cinquième fois qu’ils sont repérés et neutralisés dans cette région où ils essaient visiblement de reprendre pied.
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