par RFI
Article publié le 20/04/2009 Dernière mise à jour le 20/04/2009 à 16:55 TU
Inquiétude des organisations humanitaires : la réinsertion des enfants soldats tchadiens dans la vie civile est très difficile à cause de l'insécurité. Il y a deux ans, le gouvernement de Ndjamena et les groupes armés qui avaient signé la paix ont conclu un accord avec l'Unicef pour démobiliser et réinsérer ces jeunes combattants. Mais le mouvement de démobilisation des enfants soldats s'est ralenti depuis la fin de l'année 2007.
L'UFDR avait signé avec l'UNICEF un programme de démobilisation de 400 enfants soldats.
(Photo : Carine Frenk / RFI)
Sujet tabou par excellence, les autorités de Ndjamena, tout comme les divers chefs rebelles, nient la présence d'enfants soldats dans leurs rangs. Mais de nombreux témoignages, selon IRIN, affirment le contraire. L’année dernière, l'Unicef a commencé un programme de formation notamment en direction d'officiers et de soldats de l'armée tchadienne.
Un spécialiste de la protection de l'enfance à l'Unicef explique que, du côté des rébellions, l'ignorance et le niveau de certains chefs de guerre compliquent le travail. Quand on leur dit « enfant soldat, note ce spécialiste, ils pensent à des petits de 7 ou 8 ans. Pour eux, à 14 ans on est plus un enfant ».
Quelque 10 000 jeunes, âgés de moins de 18 ans, seraient encore associés à ces forces et groupes armés au Tchad. Le recrutement qui s'opère surtout à l'est du pays gagnerait maintenant le sud déstabilisé par l'insécurité qui règne chez le voisin centrafricain
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