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Mali / Niger

Libération de quatre otages enlevés au Niger

Article publié le 22/04/2009 Dernière mise à jour le 22/04/2009 à 19:53 TU

(Carte : RFI)

(Carte : RFI)

Le diplomate canadien Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Niger, et son collègue Louis Gay avaient disparu pendant une excursion, le 14 décembre dernier, alors qu’ils visitaient une mine d’or à l’ouest de la capitale nigérienne Niamey. Quatre semaines plus tard, quatre touristes européens – un couple de Suisses, une Allemande septuagénaire et un Britannique – avaient été kidnappés dans la zone frontalière du Mali et du Niger. Ces rapts ont été revendiqués par le réseau al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Les ravisseurs détiennent toujours un Suisse et un Britannique.    

Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel

Il y avait eu quelques preuves de vie, il y a désormais des preuves de liberté pour les quatre Occidentaux enlevés au Niger. Les deux diplomates canadiens, Robert Fowler et Louis Gay, enlevés en décembre 2008 et deux des quatre touristes kidnappés en janvier dernier ont donc été remis en liberté dans le nord du Mali.

Selon les premiers témoignages, les ex-otages n’ont pas de gros problèmes de santé, mais deux d’entre eux supportent très mal l’actuelle période de canicule. Il fait parfois plus de 40 degrés dans la région. Une ambulance est allée à leur rencontre.

Le processus de libération avait débuté il y a bientôt 48 heures. Des témoins avaient même aperçu des véhicules avec des plaques d’immatriculation diplomatiques s’enfoncer dans le désert. On ne connait pas encore tous les détails de cette libération, mais d’ores et déjà on sait que Bamako a joué un rôle central, avec l’appui de pays voisins.  

L’enlèvement des six otages avait été revendiqué par la branche al-Qaïda au Maghreb qui réclamait pour leur libération l’élargissement de plusieurs islamistes détenus dans la sous-région. Nous ne savons pas pour le moment si le marché a été respecté ni si une rançon a été versée. En tout cas deux Européens restent otages : le dernier chapitre de cette histoire reste à écrire.