par RFI
Article publié le 28/04/2009 Dernière mise à jour le 28/04/2009 à 05:27 TU
Trois membres du service de sécurité, présentés comme des fidèles du président évincé Marc Ravalomanana, sont accusés d'avoir ouvert le feu la semaine dernière sur des manifestants de leur propre camp.
( Photo : AFP )
Intimidation, intoxication, double jeu, difficile d’y voir clair actuellement à Madagascar. Hier après-midi, on a été alerté par l’intrusion de militaires dans la Haute Cour constitutionnelle. Que se passait-il ?
Selon leurs explications ils n’étaient pas là pour mettre la pression sur la plus haute juridiction du pays. Non ! L’institution servirait de repaire à des partisans de Marc Ravalomanana.
Confusion
Les militaires ont donc saisi des armes et arrêté trois responsables de la sécurité du lieu. Ces derniers sont soupçonnés de jouer le jeu de l’ancien président de la République en tirant sciemment sur les manifestants qui militent pour le retour à la légalité.
En entretenant ainsi la violence, ils décrédibiliseraient la Haute Autorité de transition. Le scénario est alambiqué mais il traduit bien l’incertitude et la confusion qui règne actuellement à Antananarivo.
Dans un pays où des alliances politiques se font et se défont, les adversaires d’aujourd’hui étaient les associés d’hier. Les équilibres sont donc instables, et voir comme ce lundi, les forces de l’ordre s’affronter entre elles, contribue particulièrement à inquiéter la population.
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