par Myriam Berber
Article publié le 07/05/2009 Dernière mise à jour le 07/05/2009 à 15:28 TU
Ces mauvais résultats de la Société Générale tranchent avec ceux publiés par BNP Paribas qui a fait état d’un bénéfice de 1,6 milliard d’euros au premier trimestre. C’est deux fois ce qu’espéraient les analystes. Ses revenus bondissent de 28%. Malgré la crise, les activités d’investissement, source des principales pertes au quatrième trimestre 2008, se sont ainsi établies à un niveau record .
La Barclays dopée par le rachat de Lehman Brothers
BNP Paribas rejoint donc le petit peloton des établissements susceptibles, à une échéance plus ou moins lointaine, de rembourser les aides publiques. Mais son président Baudoin Prot a tenu à préciser qu’il était trop tôt pour envisager de rembourser l’Etat français : « Nous le ferons quand la crise sera derrière nous. Le calme n’est pas encore revenu sur les marchés. Et beaucoup de pays dans lesquels nous sommes présents sont frappés par la récession ».
Au Royaume-Uni, la Barclays a également dégagé un bénéfice de 935 millions d’euros au premier trimestre. C’est l’acquisition des activités nord-américaines de la banque d’affaires Lehman Brothers, réalisée en septembre dernier pour une bouchée de pain, qui ont gonflé les résultats de la troisième banque britannique.
Les premiers résultats des « stress tests »
Outre-Atlantique, les banques américaines ont globalement réussi leur examen de passage. Les premiers résultats des tests de résistance (« stress tests ») visant à rendre compte du niveau de solidité des principales banques américaines, laissent entrevoir une situation moins critique que prévu. Le Trésor américain et la Réserve fédérale (Fed) publient, jeudi 7 mai 2009, en clôture de Bourse, les résultats officiels des tests de résistance censés évaluer les besoins en capitaux des grandes banques américaines. Selon les premières projections, une dizaine de banques sur les 19 soumis à l’examen nécessiteraient des capitaux supplémentaires pour résister à la récession.
Selon la presse américaine, JPMorgan Chase, American Express et Bank of New York ont réussi leurs tests de résistance. En revanche, Bank of America, confrontée à d’importantes pertes de crédit, aurait besoin de 34 milliards de dollars supplémentaires. La banque Wells Fargo et Citigroup devraient respectivement renforcer leur capital d’une quinzaine de milliards de dollars.
24/03/2009 à 16:20 TU