par RFI
Article publié le 21/06/2009 Dernière mise à jour le 21/06/2009 à 05:45 TU
Pressions
Mamadou Tandja a-t-il définitivement capitulé sur son projet de référendum lui permettant de prolonger de trois ans son mandat ? En tout cas ce décret est bel et bien le signe que le chef de l’Etat a entendu les pressions de plus en plus nombreuses à l’intérieur comme à l’extérieur du Niger.
Depuis l’arrêt de la Cour constitutionnelle déclarant nul ce projet de référendum, les oppositions institutionnelles se sont multipliées : la Ceni a refusé d’organiser le référendum, quant au Conseil de la République, convoqué vendredi par le président Tandja, il a lui aussi refusé de lui accorder le droit de légiférer par ordonnance comme il le souhaitait. Autant de fin de non recevoir des institutions du Niger qui ont semble-t-il fait reculer Mamadou Tandja.
Autres pressions et non des moindres, les sanctions éventuelles de la Cedeao et surtout du grand voisin le Nigeria. Lundi se tient à Abuja le sommet des chefs d’Etat de la Cedeao avec à l’ordre du jour la crise institutionnelle au Niger.
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