par RFI
Article publié le 25/06/2009 Dernière mise à jour le 25/06/2009 à 18:29 TU
La CDS, le parti de Mahamane Ousmane, a annoncé ce jeudi 25 juin le départ de ses huit ministres du gouvernement nigérien.
(Photo : Ado Youssef/AFP)
En d'autres termes, le pouvoir confirme son intention d'organiser ce référendum sur une nouvelle constitution. Un projet qui pourtant, fait désormais l'unanimité contre lui dans la classe politique nigérienne.
« Nous allons combattre avec toute l'énergie qu'il est possible d'imaginer car nous continuons à croire que le gouvernement est farouchement anticonstitutionnel et contre les lois de la République.»
La CDS de Mahamane Ousmane qui avait jusque là temporisé en jouant les médiateurs auprès du chef de l'Etat vient de jeter l'éponge : le parti vient d'annoncer le départ de ses huit ministres du gouvernement. Une décison qui confirme la position du bureau politique de la CDS depuis plusieurs semaines : « il n'est pas question de toucher aux institutions du Niger. Le référendum du chef de l'Etat est une violation de la constitution ».
Politiquement Mamadou Tandja est donc de plus en plus seul sur ce dossier, mais cet isolement ne semble guère émousser son intention d'aller coûte que coûte au référendum. Quitte à faire mentir son Premier ministre qui, lundi 22 juin à Abuja devant le sommet des chefs d'Etat de la CEDAO, avait assuré que le président Tandja prenait acte de l'arrêt de la Cour constitutionnelle.
Par ailleurs, la CDS a décidé de créer un mouvement de réflexion et d'action pour le respect des acquis démocratiques, le MDDR, le Mouvement pour la défense de la démocratie et de la république. Elle invite le MNSD le parti du président Tandja à la rejoindre.
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