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Honduras

Zelaya tente de revenir

par  RFI (avec AFP et Reuters)

Article publié le 05/07/2009 Dernière mise à jour le 05/07/2009 à 21:35 TU

La tension monte à Tegucigalpa : la guerre des communiqués fait rage. D'un côté le président déchu Manuel Zelaya défie ses opposants et annonce son retour. De l'autre, les autorités provisoires répondent qu'elles ne le laisseront pas atterrir et parlent de mouvements de troupes à la frontière avec le Nicaragua. Daniel Ortega a qualifié cette allégation comme «totalement fausse». Un important dispositif de sécurité entoure l'aéroport international de la capitale hondurienne.
Des soldats postés aux portes de l'aéroport international de Toncontin, à Tegucigalpa, le 5 juillet 2009.(Photo : Reuters)

Des soldats postés aux portes de l'aéroport international de Toncontin, à Tegucigalpa, le 5 juillet 2009.
(Photo : Reuters)


Roberto Micheletti, le président par intérim désigné par le Congrès du Honduras après la destitution de Manuel Zelaya, a soutenu ce dimanche devant les journalistes que les troupes nicaraguayennes se dirigeaient vers la frontière de son pays.

Au même moment l'avion de Manuel Zelaya décollait de Washington. L'ancien président a annoncé qu'il voulait regagner le Honduras. Mais les autorités honduriennes ont refusé que l'avion atterrisse et la direction de l'aviation du Honduras a fait savoir que l'appareil a reçu l'ordre de se dérouter vers le Salvador. Un important dispositif militaire a été déployé autour de l'aéroport international de Tegucigalpa vers lequel convergent des milliers de partisans de Manuel Zelaya. Ils seraient déjà 30 000 à vouloir accueillir celui qu'ils considèrent toujours comme leur président.

Le gouvernement provisoire du Honduras a par ailleurs fait savoir qu'il proposait « un dialogue de bonne foi» et qu'il était prêt à négocier avec l'Organisation des Etats américains qui a frappé de suspension le pays tant que Zelaya n'est pas réintégré dans ses fonctions.