Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Sommet du G8 / Italie

L'Afrique au centre des entretiens

Article publié le 10/07/2009 Dernière mise à jour le 10/07/2009 à 08:58 TU

Dernier jour de discussion ce vendredi pour les pays les plus puissants de la planète rejoints par le G20. Après le climat, hier, aujourd'hui le principal thème est l'aide publique au développement. La journée est consacrée à l'Afrique.

Les leaders mondiaux au sommet du G8 à L'Aquila en Italie, le 9 juillet 2009.(Photo : Reuters)

Les leaders mondiaux au sommet du G8 à L'Aquila en Italie, le 9 juillet 2009.
(Photo : Reuters)

 
Avec notre envoyé spéciale à L'Aquila,
Mounia Daoudi

L’aide publique au développement, c’est un peu aujourd’hui la mauvaise conscience des pays riches. Le G8 s’était en effet engagé en 2005, à Gleneagles en Ecosse, à ce que chacun de ses Etats membres consacre d’ici 2015, 0,7% de son PIB à ce soutien aux plus démunis.

Aujourd’hui, on est encore loin du compte. L’Italie par exemple, l’hôte de ce sommet de L’Aquila, a considérablement diminué son aide publique au développement. Quant à la France, elle ne devrait pas consacrer cette année plus de 0,39% de son PIB à ce soutien. Et pour que l’objectif des 0,7% puisse être atteint en 2015, elle devra consentir à un effort budgétaire d’un milliard et demi supplémentaire par an, autant dire l’impossible en ces temps de crise.

Mais au-delà de ces engagements non tenus, ce qui inquiète aujourd’hui encore plus les pays africains, c’est la volonté du G8 d’imposer une nouvelle approche dite plus globale de l’aide publique au développement.

En plus des critères de l’OCDE, les pays riches voudraient en effet comptabiliser leurs opérations de maintien de la paix et de la sécurité ou encore les transferts d’émigrants. Cela signifierait donc une baisse considérable des aides financières directes pour le développement.

Développement de l’agriculture vivrière

Autre thème abordé ce vendredi matin au G8, la crise alimentaire mondiale. Le président américain Barack Obama devait lancer une grande initiative. Le président américain souhaite en effet mettre en place un fonds de soutien à l’agriculture dans les pays du Sud qui sera doté de quelque quinze milliards de dollars sur les trois prochaines années. La contribution américaine devrait elle s’élever à trois milliards et demi de dollars.

Cette initiative a cela de nouveau qu’elle vise en priorité le développement de l’agriculture vivrière. Il ne s’agira plus uniquement d’aide alimentaire d’urgence comme c’était souvent le cas.