par RFI
Article publié le 23/07/2009 Dernière mise à jour le 23/07/2009 à 14:39 TU
Abbas Kazmi, l'avocat de Mohammed Ajmal Amir Iman dit Kasab, le 20 juillet 2009.
(Photo : Arko Datta/Reuters)
Pour le procureur, « Kasab » espère obtenir l'indulgence du tribunal. Le juge a, de son côté, expliqué que « Kasab » charge surtout son complice, et qu'il ne reconnaît pas les quatre-vingt-six chefs d'accusation. Il niait encore, lundi dernier, les faits pour échapper à la peine de mort. Au moment de ses aveux mercredi 22 juillet,« Kasab » a assuré que ce n'était pas pour éviter cette sentence qu'il parlait. « Pendez moi tout de suite! », a-t-il lancé à la cour.
Il y a un dernier aspect qui interpelle cette fois l'accusation. Les aveux de « Kasab » tombent quelques jours avant l'ouverture au Pakistan du procès de cinq personnes soupçonnées d'être les têtes pensantes des attentats de Bombay. Alors, on peut se demander si l'accusé n'a pas parlé pour les décharger ?
New Delhi est persuadé que les attaques terroristes ont été élaborées au Pakistan, par le groupe terroriste Lashkar-e-Taïba et qu'ils ont été aidés par les services secrets d'Islamabad. Mercredi 22 juillet, « Kasab » s'est tout à coup levé dans le box. Il a alors commencé à raconter ce qui s'est passé du 26 au 29 novembre dernier, quand un commando terroriste a pris d'assaut Bombay, tuant 174 personnes.
Le jeune Pakistanais a parlé des attaques contre les hôtels de luxe, les coups de feu tirés dans la gare puis dans la rue, avec son complice mort pendant les affrontements avec la police.
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