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Somalie

Le Burundi envoie un bataillon supplémentaire dans l’Amisom

par  RFI

Article publié le 01/08/2009 Dernière mise à jour le 01/08/2009 à 20:27 TU

Une patrouille de la force de paix de l’Union africaine, à Mogadiscio en juillet 2009.(Photo : REUTERS/Feisal Omar)

Une patrouille de la force de paix de l’Union africaine, à Mogadiscio en juillet 2009.
(Photo : REUTERS/Feisal Omar)

Avec ces renforts de 850 soldats, l'Amisom, la force de paix de l’Union africaine, présente depuis mars 2007 à Mogadiscio, compte désormais plus de 5.000 hommes, burundais et ougandais. L'Amisom est la seule force étrangère déployée dans ce pays en guerre civile depuis 1991, et est régulièrement la cible des attaques des insurgés islamistes somaliens.

Cette fois c'est fait : le gouvernement burundais vient d'envoyer des renforts en Somalie, après plusieurs mois d'hésitations. De mardi à vendredi, quelque 850 soldats ont atterri de nuit et dans le plus grand secret à Mogadiscio, pour renforcer le dispositif de sécurité de l'Amisom dans la capitale somalienne, portant à 4.250 le nombre de soldats africains déployés dans la capitale somalienne.

Dans un premier temps, le Burundi et l'Ouganda, les seuls pays pourvoyeurs de troupes de la force de l'Union africaine en Somalie avaient posé plusieurs conditions pour leur maintien dans la mission : un mandat plus musclé, du matériel militaire adapté et plus de moyens financiers. La communauté internationale a finalement mis plus de moyens, selon des sources concordantes.

Entre-temps, les insurgés islamistes ont continué de progresser sur le terrain et ont poussé le gouvernement de transition dans ses derniers retranchements, à Mogadiscio.

En envoyant des renforts burundais en Somalie, la communauté internationale a voulu lancer un message clair à l'insurrection somalienne. Reste maintenant à convaincre les autres pays qui ont promis d'envoyer des troupes dans cette mission. D'autant que l'on est encore loin du nombre de soldats initialement prévu par l'organisation africaine. Le Nigeria, le Malawi et la Sierra Leone figurent parmi les possibles pays contributeurs de troupes de cette force de paix, qui devait initialement compter 8.000 hommes.