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Etats-Unis

Barack Obama plaide pour sa réforme santé

Article publié le 16/08/2009 Dernière mise à jour le 16/08/2009 à 08:38 TU

Le président américain Barack Obama lors de son meeting dans la ville de Grand Junction (Colorado), le 15 août.(Photo : Larry Downing/Reuters)

Le président américain Barack Obama lors de son meeting dans la ville de Grand Junction (Colorado), le 15 août.
(Photo : Larry Downing/Reuters)

Barack Obama s'est rendu au Montana et au Colorado pour plaider son projet de réforme du système de santé américain. Le chef de l'Etat a tenté de contrer les rumeurs alarmistes véhiculées par les adversaires du projet. Les Républicains, ainsi que des représentants de la frange conservatrice du parti démocrate, jugent le projet trop coûteux. Le coût de la réforme est estimé à 1 000 milliards de dollars.

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Barack Obama s’est lancé à la conquête de l’Ouest pour vendre sa réforme du système de santé, aujourd'hui est en panne. Au cours des derniè-res 48 heures, il a tenu des réunions publiques au Montana et au Colorado, deux Etats conservateurs toujours soupçonneux à l’égard de Washington.

A part quelques huées, l’accueil a été dans l’ensemble cordial. Rien de comparable avec les meetings houleux dont ont fait les frais les parlementaires de retour dans leur circonscription pour les vacances. Barack Obama a fait de la pédagogie pour expliquer son plan et dissiper les rumeurs alarmistes véhiculées par ses adversaires.

La plus fantaisiste, entretenue par Sarah Palin, stipule que la réforme propose l’attribution de fonds pour faciliter l’euthanasie des gens âgés, en phase terminale. Le projet de loi de 200 pages est, il est vrai, plutôt abscons et les Américains craignent, avec le changement, d’être moins bien soignés qu’avant. Le président a donc voulu les rassurer.

Dénonçant la cupidité des compagnies d’assurance, il a affirmé que sa réforme leur permettrait de payer moins cher leur couverture santé, tout en offrant une assurance aux 46 millions d’Américains qui n’en ont pas. Sa remarque la plus applaudie : « Personne, en Amérique, ne devrait être ruiné parce qu’elle tombe malade ».