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Honduras

Echec de la mission de l'OEA

Article publié le 26/08/2009 Dernière mise à jour le 26/08/2009 à 09:56 TU

La mission de l'Organisation des Etats américains au Honduras a été éconduite mardi à Tegucigalpa. Les sept ministres des Affaires étrangères ainsi que le secrétaire général de l'OEA sont repartis les mains vides. Ils n'ont pas obtenu l'accord des autorités sur un plan de sortie de crise. Pas question par exemple, que le président déchu Manuel Zelaya vienne terminer son mandat à la tête du pays. L'élection présidentielle aura bien lieu au mois de novembre.

Jose Miguel Insulza (c), secrétaire général de l'OEA, tient une conférence de presse entouré des sept ministres des Affaires étrangères des gouvernements d'Amérique centrale après l'échec de la mission de l'OEA au Honduras.© Orlando SIERRA / AFP

Jose Miguel Insulza (c), secrétaire général de l'OEA, tient une conférence de presse entouré des sept ministres des Affaires étrangères des gouvernements d'Amérique centrale après l'échec de la mission de l'OEA au Honduras.
© Orlando SIERRA / AFP

 
Avec notre correspondant à Mexico, Patrice Gouy

José Miguel Insulza, le secrétaire général de l’OEA, l’Organisation des Etats américains, a admis que le gouvernement illégitime de Roberto Micheletti refusait de signer l’accord de San José et que sa mission était un échec.

Roberto Micheletti ne veut pas entendre parler d’un retour du président Manuel Zelaya, expulsé manu militari du Honduras le 28 juin dernier. Il a réaffirmé qu’aucune menace, d’ou qu’elle vienne, ne le ferait changer d’avis, et que le Honduras pouvait tout à fait se passer de l’aide de l’OEA et des pays américains. Il a annoncé que son gouvernement organiserait l’élection présidentielle comme prévu en novembre prochain, même si les gouvernements d’Amérique latine ont annoncé qu’ils ne reconnaîtraient pas le vainqueur.

Le président Manuel Zelaya, depuis le Nicaragua, demande à Washington de prendre des mesures plus dures contre le Honduras. Barack Obama lui a répondu qu’il serait hypocrite de demander aux Etats-Unis d’intervenir, quand dans le passé, on accusait Washington de trop s’ingérer en Amérique latine.