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Iran / Nucléaire

Téhéran prêt à négocier avec les Occidentaux

Article publié le 01/09/2009 Dernière mise à jour le 02/09/2009 à 09:59 TU

Said Jalili, négociateur responsable du dossier nucléaire iranien, lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 1er septembre.(Photo : Saman Aghvami / Reuters)

Said Jalili, négociateur responsable du dossier nucléaire iranien, lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 1er septembre.
(Photo : Saman Aghvami / Reuters)

Le principal négociateur iranien a annoncé ce mardi que son pays a préparé de nouvelles propositions sur son programme nucléaire et est prêt à reprendre les pourparlers avec les Occidentaux. A ce sujet le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed el-baradeï a déclaré dans une interview qu'il jugeait « exagérée » la menace nucléaire. Pour lui, rien ne dit que le pays puisse se doter de l'arme nucléaire à court terme.

Avec notre correspondant à Téhéran,Saviosh Ghazi

La déclaration du négociateur iranien intervient alors que les grandes puissances doivent se retrouver mercredi, pour parler du dossier nucléaire iranien. Saïd Jalili a déclaré ce mardi, que l’Iran avait préparé son propre paquet de propositions, pour commencer des négociations avec les grandes puissances.

Il a ajouté que ces négociations devaient avoir pour but de « réaliser la justice, le progrès et la paix » sur le plan international et que l’Iran était prêt à utiliser ses capacités nationales et régionales pour lever les inquiétudes communes au niveau international.

Le président américain, Barack Obama, avait laissé à l’Iran jusqu’en septembre pour répondre à l’offre de négociation des grandes puissances. Cette déclaration iranienne intervient également alors que le président français et la chancelière allemande ont menacé l’Iran d’un renforcement des sanctions internationales en cas de refus iranien.

Toute la question est de savoir maintenant si le contenu du plan iranien permettra une reprise des négociations nucléaires. L’Iran a en effet effectué ces derniers temps une série de gestes en permettant notamment aux inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique de visiter le réacteur nucléaire d’Arak, mais aussi un renforcement des contrôles de l’agence, sur le site d’enrichissement d’uranium de Natanz.