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France / Iran

Tensions croissantes entre Paris et Téhéran

par  RFI

Article publié le 02/09/2009 Dernière mise à jour le 02/09/2009 à 09:55 TU

L'Iran a dénoncé les déclarations de Nicolas Sarkozy, selon lequel le peuple iranien « mérite mieux que les dirigeants actuels », jugeant « inacceptable » une telle « ingérence » dans ses affaires intérieures. Le président français s'exprimait sur les manifestations de l'opposition organisée après la réélection contestée, le 12 juin, du chef d'Etat iranien Mahmoud Ahmadinejad. Depuis, les motifs de désaccords se multiplient entre Paris et Téhéran.

Le President iranien Mahmoud Ahmadinejad (G) et son homologue français Nicolas Sarkozy (D).( Photo:Reuters/Montage/RFI )

Le President iranien Mahmoud Ahmadinejad (G) et son homologue français Nicolas Sarkozy (D).
( Photo:Reuters/Montage/RFI )

L’Iran de Mahmoud Ahmadinejad et la France de Nicolas Sarkozy ont fini par s’habituer aux gestes de défis et aux déclarations fracassantes.

Au sein des six pays (Etats-Unis, Chine, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie) en charge du dossier du nucléaire iranien, Paris est en pointe pour demander davantage de sanctions au Conseil de sécurité de l’Onu et ce schéma pourrait se reproduire à la fin du mois, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, quand les Occidentaux se réuniront pour envisager d’autres mesures.

Par ailleurs, les dirigeants de la République islamique ne décolèrent pas depuis l’établissement d’une base militaire française aux Emirats arabes unis, à quelques encablures seulement des côtes iraniennes. Autre sujet de tensions, les déclarations anti-israéliennes proférées à de nombreuses reprises par Mahmoud Ahmadinejad, contre lesquelles Nicolas Sarkozy s’insurge régulièrement, assurant qu’il ne tendra jamais la main à un homme qui tient de tels propos.

Entre la France et l’Iran, il y a aussi, depuis deux mois, le cas de Clotilde Reiss. Cette jeune universitaire avait été arrêtée pendant les manifestations qui avaient suivi les élections de juin en Iran. Libérée sous caution, elle attend le verdict du tribunal sans pouvoir quitter l’ambassade de France à Téhéran.