Article publié le 20/09/2009 Dernière mise à jour le 20/09/2009 à 19:33 TU
Guido Westerwelle, le leader du Parti libéral démocrate (FDP) en congrès à Potsdam, près de Berlin, le 20 septembre 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondante à Berlin, Nathalie Versieux
Le FDP complique encore un peu plus le jeu déjà éprouvant des coalitions qui se disputera en Allemagne après les élections du 27 septembre. Le parti libéral a en effet répété ce dimanche son opposition à toute autre coalition qu’avec la CDU d’Angela Merkel.
Les libéraux refusent de s’allier avec les Verts et les sociaux-démocrates, deux partis dont le programme sous-entend, à leurs yeux, des augmentations d’impôts. Les Libéraux n’aideront donc pas le candidat du SPD à prendre le pouvoir. Du coup, Walter Steinmeier n’a pratiquement plus aucune chance de succéder à Angela Merkel.
Les sociaux-démocrates ont en effet, pour leur part, déjà refusé de s’allier avec les néo-communistes de Die Linke. Les sondages créditent toujours la coalition CDU – Libéraux, souhaitée par Angela Merkel, d’un léger avantage.
Le rapport de force à une semaine des législatives |
Angela Merkel reste favorite pour les élections législatives du 27 septembre. La CDU-CSU est de loin le premier parti dans les intentions de vote. Le SPD, emmené par le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, recueille 25% ou 26% des intentions de vote. Les Verts et Die Linke, l'extrême gauche, recueillent 11 à 12% chacun. |
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