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ONU / Etats-Unis

Obama pour la reprise des négociations coûte que coûte au Proche-Orient

Article publié le 23/09/2009 Dernière mise à jour le 23/09/2009 à 21:14 TU

Lors du sommet tripartite de mardi, Barack Obama avait selon les Israéliens employé le mot «retenue» pour évoquer la colonisation, et non plus le mot «gel». Devant les Nations unies, le président américain a rappelé son impatience à voir reprendre les négociations et il n’a posé aucun préalable.

Barack Obama s’adresse aux dirigeants lors du sommet des Nations unies, le 23 septembre 2009.<em>(Photo : Shannon Stapleton / Reuters)</em>

Barack Obama s’adresse aux dirigeants lors du sommet des Nations unies, le 23 septembre 2009.
(Photo : Shannon Stapleton / Reuters)

Avec notre envoyée spéciale à New York, Anne Corpet

Devant les Nations unies, le président américain a rappelé son impatience à voir reprendre les négociations  et il n’a posé aucun préalable.

Barack Obama : « Le temps est venu de relancer les négociations, sans condition préalable, qui règlent les questions essentielles : la sécurité pour les Israéliens et les Palestiniens, les frontières, les réfugiés et Jérusalem. L'objectif est clair : deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Je ne suis pas naïf. Je sais que ce sera difficile. Mais tous nous devons décider si nous voulons réellement la paix, ou si nous ne nous engageons que du bout des lèvres. Pour briser les vieux schémas - briser le cycle de l'insécurité et de désespoir - nous devons tous nous dire publiquement ce que nous reconnaissons en privé.»

« C’était un discours très positif » a aussitôt réagi le ministre israélien des Affaires étrangères Avigor Libermann. Les Palestiniens, eux, réclament toujours que les négociations reprennent sur la base des engagements de la feuille de route, qui prévoient l’arrêt de la colonisation.