par RFI
Article publié le 24/09/2009 Dernière mise à jour le 24/09/2009 à 03:46 TU
Mahamadou Issoufou, le président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS).
(Photo : AFP)
Le président du PNDS (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme) se déclare scandalisé par cette décision. Il décide de porter plainte pour voie de fait contre le commissariat de l’aéroport et contre l'Etat du Niger. Mardi, le juge lui a donné raison en ordonnant la levée de l'interdiction et la restitution du passeport.
Pour Me Coulibaly, son avocat, il s'agissait ni plus ni moins d'un abus de pouvoir. « Le juge d’instruction l’a rétabli dans la plénitude de sa liberté d’aller et de venir, étant entendu que ce n’est pas parce qu’on est inculpé par la justice qu’on est interdit de voyager. Lorsque le juge d’instruction laisse en liberté provisoire, l’inculpé, à chaque fois qu’il se déplace, la seule obligation que lui fait la loi, c’est d’en informer le juge, explique-t-il. Les autres députés sont dans la même situation que Mahamadou Issoufou, nous pensons que cette décision-là fait jurisprudence ».
Mardi le tribunal a condamné l'Etat du Niger aux dépens. Quant à Mahamadou Issoufou, il cherche désormais à récupérer au plus vite son passeport.
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