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Honduras

Manuel Zelaya annonce l'instauration d'un dialogue

par  RFI

Article publié le 25/09/2009 Dernière mise à jour le 25/09/2009 à 14:50 TU

Le calme est revenu au Honduras. En journée, le couvre-feu a été levé. Manuel Zelaya est toujours retranché dans l'enceinte de l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa mais il a reçu des visites. A l'extérieur, des milliers de partisans de Roberto Micheletti se sont rassemblés hier en scandant des slogans hostiles au président déchu. Depuis que le Manuel Zelaya a été chassé du pouvoir le 28 juin dernier, la crise politique est dans l'impasse. Mais il y a eu, hier, quelques signes encourageants.

Le président déchu du Honduras, Manuel Zelaya, avec Juan Jose Pineda (C), l'évêque auxiliaire de Tegucigalpa, à l'ambassade du Brésil, le 24 septembre 2009. (Photo : Reuters)

Le président déchu du Honduras, Manuel Zelaya, avec Juan Jose Pineda (C), l'évêque auxiliaire de Tegucigalpa, à l'ambassade du Brésil, le 24 septembre 2009.
(Photo : Reuters)

Un dialogue par personnes interposées s'est ouvert au Honduras. Des contacts informels ont eu lieu entre les deux rivaux, Roberto Micheletti et Manuel Zelaya. La classe politique tente une médiation et l'Eglise s'implique.

Les pourparlers qui ont commencé ne sont pas des négociations, précise Manuel Zelaya depuis l'ambassade du Brésil où il a trouvé refuge. Le président déchu affirme avoir rencontré un représentant du gouvernement issu du coup d'Etat, ainsi que l'évêque auxiliaire de Tegucigalpa. Il n'y a pas d’avancée mais cela a tout de même commencé, résume Manuel Zelaya.

Du côté des nouvelles autorités, un seul commentaire : les discussions actuelles ne portent pas sur le retour au pouvoir du président destitué. Roberto Micheletti, qui occupe désormais le fauteuil présidentiel, a reçu hier soir quatre candidats à l'élection présidentielle prévue fin novembre.  A l'issue de cet entretien, le nouveau gouvernement a finalement accepté que le président du Costa Rica reprenne sa mission d'arbitrage. Oscar Arias avait déjà mené une médiation cet été, sans succès.