par RFI
Article publié le 27/09/2009 Dernière mise à jour le 27/09/2009 à 15:58 TU
Cette proposition serait le fruit d'une réflexion au sein d'un mouvement ébranlé par de multiples arrestations en France et en Espagne et par des problèmes de trésorerie liés à la crise financière. L'ETA aurait perdu de l'argent avec la baisse du dollar, et quand la gauche indépendantiste basque entame une réflexion cela se termine toujours par des menaces.
L'organisation terroriste annonce donc dans le journal Gara qu'elle continuera à agir les armes à la main tant que les ennemis du Pays Basque opteront pour la répression. L' ETA tente à sa manière de trouver une issue politique à l'impasse dans laquelle elle se trouve en contraignant le gouvernement espagnol à reprendre des négociations.
Après un été meutrier et de nombreuses arrestations dans ses rangs, l'ETA offre un nouveau cessez-le-feu en échange d'un référendum sur l'indépendance au Pays Basque, une éventualité qui recueille l'approbation d'une majorité de Basques, selon des sondages.
« Si l'on fait taire les armes de l'ETA, [les dirigeants espagnols] seraient-ils prêts à respecter la décision d'une majorité du peuple basque, si celui-ci optait pour l'indépendance ? », demandent les séparatistes.
Le gouvernement n'a apporté aucune réponse dans l'immédiat mais les principaux partis politiques espagnols sont clairement opposés à un vote sur l'indépendance du Pays Basque.
Les séparatistes sont tenus pour responsables de la mort de plus de huit cents personnes en quarante ans de campagne armée visant à obtenir la création d'un Etat Basque indépendant dans le nord de l'Espagne et le sud de la France.
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