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Syrie / France

Walid Mouallem à Paris : avancées et divergences

par  RFI

Article publié le 30/09/2009 Dernière mise à jour le 30/09/2009 à 04:27 TU

Le nucléaire iranien, on en a déjà beaucoup parlé mardi à Paris. Le ministre français des Affaires étrangères recevait son homologue syrien, Walid Mouallem. Bilan global positif, mais plusieurs failles si on regarde un peu plus dans le détail.

Le ministre des Affaires étrangères syrien Walid Mouallem (G) et son homologue français, Bernard Kouchner (D) lors de leur entrevue à Istanbul, le 02 novembre 2007.(Photo : Sezayi Erken/ AFP)

Le ministre des Affaires étrangères syrien Walid Mouallem (G) et son homologue français, Bernard Kouchner (D) lors de leur entrevue à Istanbul, le 02 novembre 2007.
(Photo : Sezayi Erken/ AFP)

« Exceptionnelles les relations avec mon homologue syrien », a dit Bernard Kouchner au cours d'une conférence de presse commune. La coopération syro-française « pourrait constituer un exemple » pour les relations entre la Syrie et d'autres pays européens, a déclaré de son côté le ministre syrien des Affaires étrangères.

En revanche, les avis divergent sérieusement sur l'Iran et sur la découverte récente d'un site iranien consacré au nucléaire que Téhéran avait jusqu'ici caché au monde et à l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique). « L’important, c'est que l'Iran ait décidé de mettre ce site sous observation de l'AIEA, c'est selon moi un pas positif, a dit Walid Mouallem. C'est le programme nucléaire israélien qui nous inquiète ». « Je ne suis pas d'accord avec vous cher ami », a répondu alors Bernard Kouchner « Ce qui nous inquiète, c'est ce qui se développe tout doucement, sans réponse apportée à l'AIEA ».

Pas de consensus non plus sur les négociations en vue d'un accord d'association entre la Syrie et l'Union européenne que Damas voudrait voir aboutir. « La balle est entre les pieds des Européens, a dit le ministre syrien, mais nous n'accepterons pas un accord assorti de conditions ». Le ministre français lui a alors rappelé que « les accords étaient toujours assortis de conditions politiques ».