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Gabon

Le recomptage des voix se poursuit

par  RFI

Article publié le 02/10/2009 Dernière mise à jour le 03/10/2009 à 04:43 TU

La Cour constitutionnelle gabonaise a entamé mercredi matin le recomptage des suffrages de l'élection présidentielle du 30 août, réclamé par plusieurs candidats battus. Vendredi soir, il lui restait encore à recompter le vote des Gabonais vivant à l’étranger. En outre, la Cour doit revoir les procès-verbaux des 2 815 bureaux de vote.

La Cour constitutionnelle gabonaise procède, à partir du 30 septembre 2009, au recomptage des voix de l'élection présidentielle contestée. (Photo : Wils Yanick Maniengui/AFP)

La Cour constitutionnelle gabonaise procède, à partir du 30 septembre 2009, au recomptage des voix de l'élection présidentielle contestée.
(Photo : Wils Yanick Maniengui/AFP)

Les travaux de la Cour constitutionnelle se poursuivent et pourraient encore durer plusieurs jours, voire même jusqu’à la fin de la semaine prochaine, comme nous l’a confirmé l’un des conseillers de la cour.

 L’examen des procès-verbaux du vote n’est pas encore terminé et, dans le même temps, les membres de la cour auditionnent toutes les personnes impliquées dans le processus électoral : les candidats, le ministre de l’Intérieur qui est passé cet après-midi, comme le président du Conseil national de la communication qui s’est notamment expliqué sur la répartition du temps d’antenne dans les médias pour les différents candidats.

Une fois les auditions et le recomptage terminés, il ne reste plus d’ailleurs qu’à recompter les votes des Gabonais de l’étranger, la Cour constitutionnelle ouvrira ses portes aux requérants, c'est-à-dire aux candidats qui ont demandé ce recomptage. Ces derniers pourront alors exposer leurs motifs de contestation. Ce n’est qu’à l’issue de ce processus que la cour validera ou non la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle du 30 août dernier. Dès lors, le candidat officiellement élu pourra alors être investi.

Les décisions de la Cour constitutionnelle  sont souveraines et ne peuvent faire l’objet d’aucun appel ni d’aucun recours.