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Territoires palestiniens

Rapport Goldstone: un conseiller d'Abbas sanctionné

Article publié le 12/10/2009 Dernière mise à jour le 12/10/2009 à 15:03 TU

Pour avoir critiqué le président Abbas sur le report d'un vote devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU concernant le rapport Goldstone, Nabil Amr (photo) s’est vu retirer ses gardes du corps.(Photo : Abdel Mageed/AFP)

Pour avoir critiqué le président Abbas sur le report d'un vote devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU concernant le rapport Goldstone, Nabil Amr (photo) s’est vu retirer ses gardes du corps.
(Photo : Abdel Mageed/AFP)

A la demande des Etats-Unis, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a consenti le 2 octobre le report du vote du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur une résolution condamnant Israël pour n'avoir pas coopéré avec la commission d'enquête internationale dirigée par le magistrat sud-africain Richard Goldstone. Cette décision a été vivement critiquée par le mouvement islamiste Hamas, mais aussi au sein de la propre formation du président palestinien, le Fatah.

Avec notre correspondant à Ramallah, Karim Lebhour

Nabil Amr fait partie des officiels palestiniens qui ont ouvertement critiqué le président Abbas pour avoir accepté de reporter un vote devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU concernant le rapport Goldstone sur la guerre de Gaza.

Ce conseiller de Mahmoud Abbas a jugé incompréhensible que le président palestinien tarde à s’expliquer sur une décision qui a déclenché une tempête politique dans les Territoires palestiniens. Conséquence de son franc-parler : Nabil Amr s’est vu retirer ses gardes du corps. Quant au ministre de l’Economie, Bassem Khoury, qui avait démissionné en signe de protestation, il a finalement été convaincu de rester au gouvernement et de se taire.

L’Autorité palestinienne tente de clore cette affaire qui empoisonne la vie politique palestinienne : le Fatah a organisé des manifestations de soutien à Mahmoud Abbas auxquelles les fonctionnaires palestiniens ont reçu la consigne de participer.

L’Autorité palestinienne assure par ailleurs vouloir une nouvelle session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour corriger cette décision qui l’a considérablement affaiblie aux yeux de l’opinion palestinienne.