par Claire Hédon
Article publié le 28/09/2007 Dernière mise à jour le 28/09/2007 à 12:20 TU
Chaque jour le tabac tue quelque 13 500 personnes dans le monde et 35% de ces décès sont d’origine cardiovasculaire : les chiffres suffisent à dire combien le tabac constitue une menace sérieuse pour le cœur, deux fois plus importante que pour le poumon. Menace immédiate aussi, qui frappe même les plus jeunes fumeurs : 80% des victimes d’infarctus, de moins de 45 ans, sont des fumeurs.
Président d'honneur de la Fédération Française de Cardiologie
« Le rapport entre les maladies cardio-vasculaires et le tabac est très fort. »
« Le tabac agit sur la coagulation sanguine et favorise le spasme des artères et donc la formation de caillots. »
Face à ce constat, l’urgence c’est l’arrêt : dès la dernière cigarette, les bénéfices sont quasi immédiats : la pression artérielle et la fréquence cardiaque se normalisent au bout de 20 minutes, précisent les médecins et , au bout de cinq ans, un ancien fumeur retrouve un niveau de risque d’infarctus équivalent à celui d’une personne qui n’a jamais fumé. Autrement dit, les maladies cardio-vasculaires peuvent être largement évitées si les principaux facteurs de risque sont réduits.
« Dans les pays en développement, le tabac et la sédentarisation récente de certaines populations sont un facteur de risque pour les maladies cardio-vasculaires. »
C’est pour donner tout son poids à cette journée mondiale, que la Fédération française de cardiologie aura, toute la semaine du 24 au 30 septembre, multiplié les rencontres « Cœur sans tabac » en entreprises, conférences grand public et journées portes ouvertes, en organisant une quarantaine d’événements.
Pour en savoir plus:
27/09/2007 à 17:36 TU