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Paludisme

La direction générale de la Santé en France a signalé, mercredi 27 août 2008, deux cas identifiés de paludisme autochtones au Centre hospitalier de Nice (CHU), chez un couple de jeunes Parisiens n'ayant pas voyagé dans une zone de présence du parasite …

par  RFI

Article publié le 27/08/2008 Dernière mise à jour le 27/08/2008 à 15:55 TU

Le diagnostic a été confirmé mardi en fin d'après midi par le Centre national de référence et les deux personnes sont hospitalisées et traitées. La DGS précise que « leur état de santé semble en voie d'amélioration ». Le diagnostic de paludisme autochtone dit « d'aéroport » semble à ce jour le plus probable, « un moustique importé d'un pays impaludé via l'aéroport de Roissy ayant pu transmettre le parasite », selon la DGS.

Le couple, arrivé dans le sud de la France le 13 août, a présenté les premiers signes cliniques les 18 et 19 août (le signalement a été effectué le 23). Il avait séjourné précédemment à 7 kilomètres de l'aéroport de Roissy du 5 au 7, puis en Normandie entre le 8 et le 12 août. Toutefois, une recherche a été lancée autour du lieu de vacances du couple, à Saint-Raphaël dans le Var, afin d'écarter l'hypothèse de la présence locale d'un moustique vecteur du palu, l’anophèle.

Déclaration obligatoire

Selon les autorités sanitaires, le Paludisme des aéroports est rare, puisque les derniers cas signalés datent de 1999. Il doit être évoqué en cas de syndrome fébrile persistant, notamment s'il est accompagné d'une baisse des plaquettes sanguines, chez les résidants de communes situées aux alentours d'aéroports internationaux, notamment Roissy et Orly.

Martin Danis

Professeur au service de parasitologie de l’hôpital La Pitié-Salpêtrière à Paris.

« Les paludismes dits d'aéroport sont rares mais classiques. »

écouter 00 min 53 sec

27/08/2008 par Valérie Cohen

A cette occasion, la DGS rappelle que tous les cas de paludisme autochtones ou importés dans les départements d'Outre mer doivent faire l'objet d'une déclaration obligatoire.