Article publié le 29/09/2008 Dernière mise à jour le 02/10/2008 à 12:43 TU
Selon le ministre du Commerce Halidou Badjé, les populations « ne courent aucun risque » car l'essentiel des produits laitiers consommés au Niger proviennent de fournisseurs français, néerlandais ou sud-américains. Mais il a appelé à la vigilance et invité la population à signaler toute transaction suspecte ou tous produits laitiers douteux.
Burkina, Togo, Gabon, Burundi, Tanzanie ...
Plusieurs pays africains ont pris des mesures similaires depuis que le scandale a éclaté, notamment le Burkina Faso et le Togo. Le Gabon a pour sa part décidé de renvoyer en Chine tous les stocks de lait importés, toutes marques confondues. Le Burundi et la Tanzanie ont également pris des mesures de ce type.
Le scandale a éclaté le 11 septembre quand la principale entreprise incriminée a reconnu publiquement des problèmes avec son lait en poudre pour nourrissons. Depuis, les tests ont mis en évidence la présence de mélamine, une substance chimique utilisée notamment pour la fabrication du plastique, chez 22 fabricants au total.
A propos du sujet
« Les parents demandent compensation, notamment pour couvrir les soins. »
02/10/2008
Expert auprès de l’Unité d’évaluation des risques physico-chimiques à l’Afssa
« La mélamine augmente la concentration d'azote dans le produit, ce qui donne l'impression d'avoir plus de protéines. »
18/09/2008