par Dominique Raizon (avec AFP)
Article publié le 12/02/2009 Dernière mise à jour le 12/02/2009 à 16:06 TU
Cette rencontre repésente l'une des toutes premières occasions de négocier sur ce thème depuis l'arrivée au pouvoir du président américain Barack Obama, qui s'est engagé à lutter contre le réchauffement climatique après huit années de quasi immobilisme de l'administration précédente de George W. Bush : « Nous entrons dans une véritable phase de négociation », a déclaré le coprésident des débats, le Brésilien Sergio Barbosa Serra.
« Nous n'avons que dix mois avant Copenhague »
L'autre coprésident de la séance, le Japonais Akihiko Furuya, a espéré que des idées nouvelles seraient émises lors de ces discussions à huis clos. « L'année 2009 est d'une importance critique. Nous n'avons que dix mois avant Copenhague », a-t-il souligné.
Un accord sur la réduction des gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement climatique, doit être signé en décembre dans la capitale danoise afin de prendre le relais en temps et en heure du Protocole de Kyoto, dont les premiers engagements expirent en 2012.
Le secrétaire-général de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (CNUCC), Yvo de Boer, participe également aux discussions à Tokyo.
Sous l'influence des émissions de gaz à effet de serre entraînées par l'activité humaine, la température à la surface du globe a augmenté de près de un degrés depuis le milieu du XIXe
siècle. Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), elle pourrait croître en moyenne de 1,1°C à 6,4°C d'ici 2100, en fonction des scénarios et des mesures prises par les sociétés humaines pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
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