Athlétisme
Eunice, Patricia, Muriel, Sylviane et Christine : cinq filles en or
par Gérard Dreyfus
Article publié le 31/08/2003 Dernière mise à jour le 30/08/2003 à 22:00 TU
Eunice Barber championne du monde du saut en longueur ; Patricia Girard, Muriel Hurtis, Sylviane Felix et Christine Arron, championnes du monde du relais 4x100mètres. Les Françaises ont offert un feu d’artifice aux spectateurs du stade de France lors de l’avant-dernière journée de la compétition.
Elle avait terminé deuxième de l’heptathlon au début de la semaine. Eunice Barber a accroché une deuxième médaille, en or cette fois, à l’occasion d’un concours de saut en longueur au dénouement extraordinaire. La Française d’origine sierra-léonaise (elle a été naturalisée en 1999) était deuxième après les cinq premiers essais, à égalité avec la Russe Tatyana Kotova, mais devancée avec un deuxième saut inférieur à celui de sa rivale. Dernière à sauter, Eunice n’avait plus rien à perdre. Comme portée par les 65 000 spectateurs présents dans le stade, la Française tentait le tout pour le tout… 6,99m à deux centimètres de son record de France. Pleurs de la Russe, explosion de joie de la Française et de son public. Eunice Barber égalait la performance de Marie-José Pérec, double championne du monde elle aussi, sur 400 mètres en 1991 et 1995.
Record de médailles battu
Ce succès obtenu sur le fil allait en quelque sorte galvaniser les relayeuses qui s’attaquaient à très forte partie, les Etats-Unis, sur un tour de piste. Patricia Girard ouvrait le bal, passant le témoin à Muriel Hurtis qui restait sur sa déconvenue du 200 m (4ème), Sylviane Felix assurait le troisième relais avant de lancer Christine Arron, la plus véloce des quatre. Girard, Hurtis et Arron avaient rêvé de podium dans leur spécialité respective (110 m haies, 200 m et 100 m), mais avaient toutes les trois échoué dans leur finale. Solitaires, elles avaient été contrées, solidaires elles allaient tout simplement se dépasser pour, grâce à un travail technique permanent pendant l’année, dominer leurs rivales à commencer par les Américaines, souvent reines intouchables de la spécialité, et les Russes. Avec un temps remarquable de 41''78, record de France à la clé.
A la veille de la dernière journée de compétitions, l’équipe de France totalise six médailles, dont deux titres, soit deux fois plus de podiums que lors de ses meilleurs résultats. Le public du stade de France y a certainement une petite part.
Record de médailles battu
Ce succès obtenu sur le fil allait en quelque sorte galvaniser les relayeuses qui s’attaquaient à très forte partie, les Etats-Unis, sur un tour de piste. Patricia Girard ouvrait le bal, passant le témoin à Muriel Hurtis qui restait sur sa déconvenue du 200 m (4ème), Sylviane Felix assurait le troisième relais avant de lancer Christine Arron, la plus véloce des quatre. Girard, Hurtis et Arron avaient rêvé de podium dans leur spécialité respective (110 m haies, 200 m et 100 m), mais avaient toutes les trois échoué dans leur finale. Solitaires, elles avaient été contrées, solidaires elles allaient tout simplement se dépasser pour, grâce à un travail technique permanent pendant l’année, dominer leurs rivales à commencer par les Américaines, souvent reines intouchables de la spécialité, et les Russes. Avec un temps remarquable de 41''78, record de France à la clé.
A la veille de la dernière journée de compétitions, l’équipe de France totalise six médailles, dont deux titres, soit deux fois plus de podiums que lors de ses meilleurs résultats. Le public du stade de France y a certainement une petite part.
